Peu importe le type d’infrastructure, les complexes sportifs permettent de proposer des services et des équipements dédiés aux activités physiques. Ils peuvent répondre à différents besoins, notamment pour les établissements scolaires, les particuliers et les professionnels licenciés. Ces installations existent grâce à plusieurs sources de financement.

Les ressources financières des collectivités territoriales pour construire des complexes sportifs

Gymnase, dojo, tennis couvert, terrains multi-sports avec tribunes… Les complexes sportifs peuvent bénéficier de nombreux aménagements. Ceux-ci génèrent des coûts conséquents, que les municipalités ne sont pas forcément en mesure de supporter dans leur totalité. Afin de concrétiser ce type de projet, l’élaboration d’un plan de financement doit pouvoir comprendre des aides et des subventions provenant de différentes sources.

En fonction de leurs moyens, les collectivités territoriales prennent en charge une partie ou l’ensemble des frais associés au projet. En effet, elles sont généralement considérées comme les investisseurs et les gestionnaires majoritaires dans la création d’équipements sportifs.

stadium-gac9800988_1920

D’autres organismes investisseurs pour réaliser un complexe sportif

Qu’il s’agisse d’associations ou de collectivités, les porteurs de projet peuvent obtenir une aide financière auprès du CNDS (Centre national pour le développement du sport). Cela concerne aussi bien les constructions que les travaux de rénovation. D’autres interlocuteurs sont connus pour financer les complexes sportifs. Parmi ceux-ci, on retrouve les organismes suivants :

  • les fédérations sportives selon les disciplines ciblées : tennis, football, escalade… ;
  • l’agence nationale du sport (ANS) ;
  • les conseils départementaux et régionaux ;
  • l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) ;
  • la banque des territoires…

On peut également évoquer la dotation d’équipements pour les territoires ruraux (DETR). Sans oublier la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL). Cela vaut aussi pour le fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT). Toutefois, les financements sont soumis à certaines conditions, et ce, pour chaque organisme. Ces conditions dépendent de leurs domaines de compétences et de leurs objectifs. C’est le cas de la promotion de complexes sportifs dotés d’une architecture textile et économes en énergie ou de ceux qui réhabilitent une ZRR (zone de revitalisation rurale).

Investisseurs privés, crowdfunding, fonds européens : des possibilités de financement judicieuses

On peut aussi distinguer d’autres pistes de financement. Celles-ci peuvent s’appuyer sur le fonds européen agricole et le développement régional (FEADER) et celui pour le développement régional (FEDER).

Les banques, les investisseurs privés, les entreprises et les plateformes de financement participatif sont des sources de financement non négligeables. En cas de crowdfunding, le porteur de projet interpelle directement les populations locales. De plus, cela permet de s’assurer qu’un tel projet de création correspond à leurs attentes et à leurs besoins.

Bon à savoir : il existe aussi une technique infaillible pour économiser de l’argent, et ce, peu importe le projet. Il s’agit de la comparaison de devis. Il suffit de demander des devis à plusieurs fabricants d’aires de jeux d’extérieur et de complexes sportifs par exemple. Puis, il ne reste qu’à les comparer et à choisir l’offre la plus intéressante.

Le financement d’un complexe sportif se fait généralement par le biais de la municipalité ou de la collectivité territoriale. Ces organismes peuvent néanmoins prétendre à différentes aides et subventions à l’échelle locale, nationale ou européenne. Il existe aussi des ressources financières privées afin d’engager les dépenses propres à des travaux de construction ou de réhabilitation.

cyprien-delaporte-cITgqiIsg3c-unsplash Article précédent Comment choisir sa paire de skis alpins ?
Plat de pâtes Article suivant Que manger après une séance de sport ?